Je voudrais préciser que les travaux sur l'alimentaire sont bien avancés : les référentiels existent sur la quasi-totalité des produits alimentaires. Il ne manque que les boissons et les produits de la pêche, si je ne m'abuse. Il reste naturellement des progrès à faire, comme le rappelait Mme Caroline Guinot. Je ne parlerais pas, pour ma part, de bases méthodologiques fausses, mais de bases méthodologiques largement améliorables. Par exemple, la prise en compte du carbone dans les sols est une question difficile, scientifiquement discutée, sur laquelle les industriels, pouvoirs publics et chercheurs doivent continuer à travailler en France. Il faut de toutes façons porter le message de l'analyse multicritères : le carbone et l'effet de serre ne sont pas les seuls critères à prendre en compte, alors qu'aujourd'hui les informations sont souvent focalisées sur eux.