Pour le dire autrement, il n’y a pas ceux qui ont les mains propres et les autres. Il faut d’ailleurs toujours se méfier des donneurs de leçons...
Tout le monde est favorable à la transparence. Toutefois, comme maintenant, je le crois, une majorité d’entre nous, mes chers collègues, les membres du RDSE sont pour une transparence raisonnée et intelligente. En résumé, notre position est la suivante : la transparence, oui ; la démagogie et l’hypocrisie, non !
C’est la raison pour laquelle, lors du débat sur la publication des déclarations de situation des parlementaires, nous avions déposé un amendement, transformé en sous-amendement à un amendement présenté par M. le rapporteur, tendant à permettre la publication au Journal officiel par la Haute Autorité des observations qu’elle adressera au déclarant, ainsi que des réponses ou de la non-réponse de ce dernier.
Selon un principe bien connu, « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ! » Aussi, cette mesure aurait constitué un réel progrès. Elle aurait été de nature à assurer des comportements éthiques, car, au moindre doute, à la moindre irrégularité, le parlementaire aurait été cité dans le Journal officiel. Elle aurait évité ce voyeurisme malsain lié à la publication totale, que certains membres de la Haute Assemblée se sont acharnés à vouloir faire adopter, alors que des sénateurs appartenant au même groupe politique qu’eux, et non des moindres, n’en veulent pas.
Qu’est devenu notre sous-amendement, dont l’adoption aurait permis de trouver un compromis ?