Merci pour la qualité de votre exposé. Vous avez reçu mission de réfléchir à une modernisation du droit de l'environnement. Je crois que, si l'on veut moderniser, il faut d'abord simplifier et revoir des contraintes qui sont autant de pesanteurs. Personne sur le terrain n'assumera que le développement durable est beaucoup plus performant qu'environnementaliste. La priorité doit aller à la préservation de l'humain. Or, la multiplication des réglementations et des procédures environnementales a un coût pour les collectivités territoriales, qui y perdent des crédits qu'elles ne peuvent plus mettre ailleurs. Je suis bien sûr un défenseur de la biodiversité, notamment en tant que chasseur. Mais la nature sans l'humain qui puisse s'y épanouir, ne sert strictement à rien. Nous devons assumer la nécessité d'une autorité sur les territoires, qui intervienne quand les blocages se multiplient au détriment de la richesse. Il faut nous aider à mettre en place une autorité de régulation, qui ne se réduirait pas au préfet, mais qui inclurait des représentants des élus locaux, des syndicats, des chasseurs, des chambres de commerce, etc. Quand un blocage se produira sur un grand projet, au risque de bafouer l'intérêt général, il sera alors possible de le surmonter. Il n'est pas possible de laisser l'intérêt général, dans ce pays, prisonnier d'une multitude de règles.