Ce contrat d'entreprise est finalement très proche du précédent, et c'est heureux, puisqu'il réaffirme les quatre missions de service public confiées à La Poste : service universel postal, transport et distribution de la presse écrite, accessibilité bancaire, aménagement du territoire par la présence postale. Attention à ne pas trop céder à la pression pour transformer des bureaux de plein exercice en agences postales et relais-poste... Le volume de courrier baissant, le groupe doit diversifier ses activités, sans négliger ses missions de service public, qui restent une nécessité absolue. Sur ce point, le contrat d'entreprise n'est guère explicite. Les services à la population doivent être privilégiés, ce qui suppose d'assurer la qualité de vie au travail. Il faut dresser un diagnostic de la situation sociale dans l'entreprise, notamment en matière de précarité et de souffrance au travail, et créer les conditions d'un meilleur dialogue social avec les organisations syndicales représentatives. Enfin, les indicateurs mesurant la qualité de service sont contestés ; le système de l'Union postale universelle aurait le mérite de fournir des résultats chiffrés plus précis, notamment sur le respect de l'objectif de distribution à J+1.