Je ne partage pas l'idée que les scientifiques du Giec sont responsables du peu d'écho de leurs thèses dans l'opinion. Celle-ci semble plus ouverte aujourd'hui, mais la traversée du désert pour Jean Jouzel et ses confrères a été longue. Balayons devant notre porte : les décideurs politiques ne voulaient pas les écouter ! Autant il faut saluer le scepticisme comme démarche intellectuelle, autant il faut le dénoncer quand il vire au déni de réalité ! Nous ne pouvons accuser les scientifiques d'un manque de pédagogie quand nous avons écarté leurs démonstrations pendant si longtemps.