Je souhaite réagir aux propos tenus par mon collègue Louis Nègre.
Il existe une fédération du covoiturage, et elle propose aujourd'hui des solutions techniques. Pour ma part, je regrette que l’on n’ait pas adopté l’amendement que j’ai défendu à l’instant. Le tout est de savoir si nous voulons reconnaître un statut spécifique à une catégorie particulière d’usagers de la voiture, comme le prévoyait l’amendement n° 574.
Mes chers collègues, il me semble que loin de progresser, nous régressons, dans ce débat. La reconnaissance par la loi du covoiturage constitue le véritable enjeu et je ne vois donc pas l’intérêt d’en revenir aujourd'hui à une logique de suppression.
Vraiment, il est tout à fait dommage que nous n’ayons pas adopté l’amendement n° 574, malgré l’avis défavorable de la commission, ce qui aurait été beaucoup plus logique.