Par ailleurs, qu’on le veuille ou non, le dialogue entre chefs d’entreprises et salariés a été renforcé, dans un secteur où il est, traditionnellement, extrêmement difficile, et le régime de prévoyance qui leur est applicable a été amélioré.
Pour ce qui est de l’évolution des prix, elle est très délicate à mesurer, au regard notamment de la diversité de l’offre – du repas à onze euros cinquante, vin et café compris, au dîner dans un restaurant de luxe. Néanmoins, si les résultats diffèrent selon les types de restauration, on peut tout de même considérer que des efforts ont été entrepris, étant entendu que l’importance des intrants n’a pas été neutre pendant la période d’observation – on sait très bien qu’ils ont subi des augmentations importantes. Pour l’heure, il est bien évident que l’on ne peut porter de jugement définitif sur ces niveaux de prix.
La baisse de la TVA ne constituait pas la seule mesure du texte relative à la restauration ; y figurait également la promotion du titre de maître-restaurateur, dont l’instauration devait engendrer une amélioration qualitative de l’offre de restauration.
Délivré pour quatre ans par l’autorité préfectorale à l’issue d’un audit mené par une entreprise privée, ce titre distinctif ouvre droit à un dispositif fiscal incitatif, sous forme d’un crédit d’impôt. À ce jour, le nombre de titres octroyés – 2 500 – est presque conforme aux objectifs fixés – à savoir 3 000 titres.