Vous avez, en présentant votre candidature, insisté sur la continuité. Or, il semble qu'aujourd'hui, un certain nombre de questions quelque peu nouvelles se posent.
Fukushima a mis l'accent sur la faiblesse de la protection d'une installation nucléaire face à une agression extérieure, qu'elle soit naturelle, terroriste ou autre. Cette question semble être au coeur des préoccupations qui devraient être celles d'une structure comme l'IRSN.
Comment voyez-vous le développement de programmes de recherche, face à la fragilité des installations nucléaires et à l'incapacité de la France à répondre à l'ensemble des scénarios développés en la matière ?
En second lieu, le débat s'engage autour la question de la prolongation d'un certain nombre de centrales au-delà de quarante ans. Quelles sont, selon vous, les recherches clés à mener, avant que n'intervienne une décision publique sur ce point ? Il s'agit là d'une problématique nouvelle, à laquelle il faut répondre de manière urgente. L'ASN devra pouvoir s'appuyer sur un certain nombre de recherches pour dire ce que l'on peut faire ou ne pas faire.