Je suis favorable une fiscalité écologique si elle est totalement destinée à financer la transition écologique. Il est vrai que deux difficultés surgissent : l'application est techniquement difficile, et la crise environnementale est incluse dans la crise des modèles socio-économiques à l'échelle mondiale - nous savons par exemple que la Chine, en achetant l'Afrique pour assurer sa souveraineté alimentaire, prépare les conflits de demain. Dans une logique productiviste, traditionnelle et consumériste, la fiscalité écologique est perçue comme un moyen de soutirer de l'argent ! Nous ne pourrons convaincre nos concitoyens de l'utilité de la fiscalité écologique que si elle soutenue par une volonté globale de transition écologique. La fiscalité est un outil, et non un but.