Intervention de Jean Arthuis

Réunion du 22 janvier 2009 à 9h30
Loi de finances rectificative pour 2009 — Article 1er

Photo de Jean ArthuisJean Arthuis :

La confiance suppose la simplicité, la visibilité et la responsabilité.

La simplicité, c’est celle des mécanismes, qui ne doivent pas comporter d’ambiguïtés.

La visibilité, c’est de ne pas s’en tenir à un seul exercice. Les investissements, bien souvent, s’étalent sur deux exercices, parfois plus. On sait les aléas qui peuvent retarder des investissements et la liquidation des différents crédits.

Je propose donc, par cet amendement, que celles des collectivités territoriales qui auront pris l’engagement d’investir en 2009 un euro de plus que la moyenne des années prises en compte dans la période de référence puissent inscrire en recettes d’investissement, outre le FCTVA 2007, la TVA qui aura grevé les investissements de 2009. Le même mécanisme se reproduirait l’année prochaine. Ainsi, en 2010, on inscrirait en recettes le montant de la TVA ayant grevé les investissements de 2008 et la TVA sur les investissements de 2010.

Cela signifie qu’en 2011 il n’y aurait plus de décalage, il n’y aurait plus de dette de l’État envers les collectivités territoriales au titre de la TVA. Alors, celles des communes qui auraient pris cet engagement, qui auraient réalisé cet effort d’investissement, se trouveraient à parité avec les établissements publics de coopération intercommunale, qui récupèrent la TVA en temps réel.

Voila donc l’objet de cet amendement. C’est un amendement de responsabilité puisqu’il y aura une corrélation directe entre l’effectivité des dépenses, des liquidations et des versements, d’une part, et la récupération de TVA, d’autre part. Autrement dit, plus on aura investi, plus on aura récupéré.

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