Je reconnais bien volontiers que la rédaction de cet amendement n’est pas orthodoxe et devrait être revue.
Mon attention avait été attirée par le fait que, lors de la discussion du projet de loi de finances, les crédits de l’État actionnaire avaient été examinés en dix minutes, à deux heures du matin. Compte tenu des sommes en jeu et de la multiplicité des interventions de l’État actionnaire, cette façon de procéder est tout de même discutable.
Il s’agit donc avant tout d’un problème de méthode. En période de crise, chaque euro dépensé doit être justifié. C’est d’ailleurs ce que vous demandez aux structures intercommunales et aux communes, en particulier. Il conviendrait donc de travailler, à une heure plus chrétienne, à une méthodologie permettant d’offrir une meilleure vision des comptes de l’État actionnaire.
Cela étant dit, je retire mon amendement, monsieur le président.