J’abonderai dans le sens de M. Karoutchi.
En matière de visa de régularisation, j’ai en tête l’exemple américain. Pour régulariser une « carte verte », procédure qui n’aboutit pas forcément, c’est 600 dollars ! C’est un système dans lequel il faut donner un peu de soi. En fait, il repose sur le même le principe que celui selon lequel, si l’on veut qu’une psychanalyse ait des effets, il faut absolument payer le psychanalyste. À mes yeux, ce n’est pas une mauvaise solution.
Cela étant, dans la mesure où nous n’examinerons pas la deuxième partie de ce projet de loi de finances, j’estime que, pour discuter de ces amendements, qui peuvent avoir des conséquences importantes non seulement pour l’OFII, mais aussi pour la politique de l’immigration dans notre pays, nous manquons d’une visibilité d’ensemble. Il est vraiment très dommageable que nous ne puissions pas examiner la mission qui se rapporte à ces sujets.