Vous avez cité les travaux de notre commission. Nos réflexions étaient audacieuses. Je ne suis pas favorable à la publication des patrimoines : les médias en feront leurs choux gras et se livreront à des comparaisons sans fin. Le contrôle de l'évolution des patrimoines existe déjà : ce sont les moyens qui font défaut. Que la Haute Autorité puisse s'appuyer sur le concours de Bercy est une avancée.
Surtout, vous serez compétent à l'égard non seulement des 900 parlementaires, mais aussi des 8 900 autres assujettis dont les élus locaux, qui peuvent particulièrement être concernés à travers la commande publique... La tâche est immense, vous serez obligé de faire des choix. Enfin, quels seront vos rapports avec les lanceurs d'alerte, les associations, ces donneurs de leçons qui réclament une transparence si complète qu'elle n'existe plus ?