Il faut être réaliste quant à la situation des grands ports maritimes qui sont actuellement confrontés à la baisse sérieuse des activités pétrolières qui obère sérieusement leurs capacités d'investissement. Ils limitent ainsi leurs investissements aux opérations qui les intéressent directement : au Havre, l'aménagement d'un accès direct et la rénovation des écluses du Pont de Tancarville, soit un investissement global de 115 millions ; à Rouen, le dragage de la Seine devrait représenter à lui seul une centaine de millions d'euros. La réalisation de ces travaux de proximité participera néanmoins à la réussite du projet global du canal Seine-Nord-Europe.