Vous exposez très clairement la nouvelle stratégie de la Caisse des dépôts en ce qui concerne le développement local ; cette stratégie était attendue, elle est donc bienvenue. Cependant, des collectivités se trouvent en difficulté pour avoir contracté des emprunts toxiques : comment pouvez-vous intervenir, sachant que les élus actuels ne sont pas toujours ceux qui ont contracté ces emprunts ?
Le Premier ministre, ensuite, a annoncé en juillet la mobilisation de 20 milliards d'euros dans le cadre du Plan « Investir pour la France », avec une priorité pour le déploiement du haut-débit : comment comptez-vous accompagner ce plan ? Avez-vous défini des critères, en particulier pour intervenir en priorité dans les zones les moins desservies, celles où les opérateurs viennent plus difficilement ?
On a vu la Caisse des dépôts, pour se désengager de Transdev, céder une part à Véolia, puis Véolia se défiler après deux ans à peine... conduisant la Caisse à se porter acquéreur de cette part délaissée, ce que l'Autorité de la concurrence doit d'abord autoriser ; comprenne qui pourra l'intérêt de tous ces mouvements, mais la question se pose : que compte faire la Caisse pour l'avenir, sachant qu'elle n'a pas vocation à être un opérateur de transport ?
Enfin, quelles sont vos intentions pour accompagner les propositions de la commission Mobilité 21, en particulier son scénario n°2 sur le SNIT ?