Ma première question concerne les personnels enseignants des établissements français à l'étranger : quelles tendances observe-t-on s'agissant de leur mobilité géographique ? En d'autres termes, s'installent-ils pour de longues années dans un pays ou, au contraire, présentent-ils des profils de carrière à mobilité courte dans plusieurs pays successifs ?
J'aimerais également vous interroger sur les relations qu'entretiennent l'AEFE et des systèmes d'enseignement proches ou complémentaires, à l'instar du CNED ou des écoles internationales installées sur le territoire français, qui représentent un appui pédagogique utile pour des ressortissants français à l'étranger comme étrangers en France.
Enfin, en tant que président du groupe interparlementaire d'amitié France-Algérie, je souhaite attirer votre attention sur les difficultés rencontrées par nos compatriotes expatriés en Algérie au regard de l'insuffisance de l'offre d'enseignement en français. Certes, le lycée Alexandre Dumas d'Alger, malgré des capacités d'accueil limitées, scolarise la majorité des élèves français résidant dans la capitale, mais l'offre est absolument inexistante dans les autres villes du pays. Dans ces circonstances, comment envisagez-vous de développer le réseau d'enseignement en français dans ce pays ?