a souhaité que les compétences des acteurs publics de la formation professionnelle ne soient plus séparées, mais partagées, faute de quoi l'efficacité globale du système de formation continue restera insatisfaisante. En ce qui concerne l'orientation, l'enjeu est de permettre à chacun de choisir sa voie en connaissance de cause, et de sortir du régime actuel dans lequel seuls « ceux qui savent et ceux qui ont » obtiennent les qualifications les plus porteuses. Il ne faut plus, en particulier, que les jeunes qui quittent le système scolaire après seize ans soient contraints d'attendre un an avant de pouvoir être pris en charge par une mission locale : l'année de carence ne doit plus être une année d'errance. Quelles sont les solutions à envisager pour répondre à ce problème ? Enfin, s'agissant du plan régional des formations (PRDF), la rédaction actuelle du projet de loi semble cumuler tous les inconvénients : comment peut-on l'améliorer ?