Il pourra revendre une partie de ses actions Airbus sans entamer son pouvoir dans ce groupe. Ce qui compte, pour un actionnaire stratégique comme l'État, c'est le pouvoir de contrôle et d'orientation, pas la quotité de capital détenu. S'il n'y a pas de vote double, pour contrôler 25 % des droits de vote, il faut détenir 25 % du capital. Imaginez la formidable opportunité qui s'ouvre pour l'État stratège en ces temps de rareté des ressources financières publiques ! Selon les données fournies par l'agence des participations de l'État, il pourrait dégager de 10 à 12 milliards d'euros de capacité d'investissement. Nous en avons bien besoin pour rendre notre économie compétitive ! C'est plus de la moitié du capital public injecté dans la BPI ! Évidemment, si le pays décide de mobiliser cet argent tiré des participations actuellement détenues par l'État, il ne faudra pas l'utiliser pour des dépenses courantes, ni même pour du désendettement ; mais l'investir dans le soutien au redressement productif.
Il n'y a pas grand-chose à dire sur la troisième partie du texte relative à l'urbanisme et aux règles applicables aux friches industrielles, sinon qu'il faut la supprimer d'urgence !