À mes yeux, le potentiel financier est le bon critère de répartition, duquel il convient donc de ne pas s'écarter, toute exception étant une injustice. Il est mesurable au niveau de l'intercommunalité, qui est le bon échelon pour la répartition de la DGF, car c'est un exercice impossible pour l'État de gérer le partage de cette dotation entre près de 40 000 attributaires. Ensuite, la répartition de cette ressource entre les communes fera probablement vivre le débat au sein des intercommunalités...
D'autre part, soyons conscients que les dotations sont des accélérateurs de dépense publique, le meilleur levier de la réduction des dépenses publiques étant donc la maîtrise de ces dotations.
S'agissant des périmètres de compétences, certains devront être revus. Ainsi, si les départements doivent devenir pleinement responsables de l'action sociale, il ne faut pas exclure la fusion des services des caisses départementales d'allocations familiales et des services sociaux des départements afin d'éviter les doublons. Si l'on doit clarifier les compétences - pour ma part je soutiens l'idée de supprimer la clause de compétence générale - cela devra entraîner de réelles économies de gestion.