Nous sommes tous d’accord pour reconnaître que la formation professionnelle ne bénéficie pas à celles et ceux qui en ont le plus besoin, à savoir les moins diplômés, en particulier ceux qui ne maîtrisent pas même les fondamentaux et sont en situation d’illettrisme, voire d’analphabétisme, tels certains de ces salariés que vous avez rencontrés en Bretagne, monsieur le ministre. On observe de semblables situations dans de nombreux secteurs, notamment celui de la propreté.
Il se trouve que j’ai visité un centre de formation de Veolia, ce qui m’a permis de constater le travail remarquable qui est fait pour permettre à des gens qui sont très éloignés de l’emploi d’acquérir ces fondamentaux.
Certaines branches ont construit des référentiels des compétences clés en situation professionnelle, sur la base de celui qui est proposé par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle.
Le présent amendement vise à ce que les entreprises et les OPCA – organismes paritaires collecteurs agréés – puissent financer ces parcours par les dispositifs de périodes de professionnalisation et du compte personnel de formation. Il s’agit de faire en sorte que la formation professionnelle profite à ceux qui en ont le plus besoin et qui sont souvent les plus éloignés de l’emploi.