Je dirige actuellement une thèse sur les sites de rencontres. On ne peut en effet pas distinguer les gens qui s'y inscrivent pour faire « un bout de chemin » avec quelqu'un, comme vous le disiez très justement, Madame la Sénatrice, de ceux qui cherchent un partenaire sexuel. Certaines personnes s'inscrivent sur ces sites en se déclarant disponibles, mais on ne peut pas savoir si l'on y rencontre quelqu'un pour une relation durale ou brève. Les sites n'ont pas inventé cette nouvelle manière de faire des rencontres, mais ils ont prolongé un phénomène qui mérite d'être observé pour ce qu'il est.