Pour estimer la consommation future d'électricité, la période récente se prête mal aux extrapolations, car nous avons subi la crise et nous ne connaissons pas encore le poids des nouvelles technologies de l'information, l'impact de la voiture électrique ni celui du développement systématique des transports urbains. Il faudrait aussi intégrer la croissance démographique : le vieillissement des populations se traduira par le développement à domicile de divers équipements ménagers, d'où des consommations accrues d'électricité. Dans des scénarios de forte hausse, le 50 % est mécaniquement atteint à capacité constante. Grâce à ce projet de loi, le gouvernement réintroduit le pilotage qui avait un peu disparu de nos pratiques. Les industriels s'en félicitent.