Je vous remercie, monsieur le ministre, de vos précisions sur la réforme des rythmes scolaires et sur la formation des enseignants qui me paraissent aller dans le bon sens. Je souhaite évoquer le métier d'enseignant qui est aujourd'hui malmené. Il est loin le temps où les professeurs étaient des notables ! Une telle évolution est sans doute la raison de la crise des vocations que nous constatons actuellement dans l'éducation nationale.
Par ailleurs, je reviendrai sur la question de la notation. Nous avions, avec notre collègue Jacques Legendre, auditionné un professeur de l'Université Paul-Sabatier de Toulouse qui déplorait la « constante macabre », signe de défiance envers les élèves. La conférence nationale de l'évaluation, que vous venez d'ouvrir, prendra-t-elle en considération de tels travaux ? Enfin, en tant que rapporteur pour l'enseignement agricole, j'attire votre attention, monsieur le ministre, en cette période d'arbitrage interministériel, sur la nécessité de soutenir le programme 143 de la loi de finances qui regroupe les crédits qui y sont consacrés.