Ce n’est pas un argument !
Le Gouvernement va répondre favorablement à l’angoisse de la Corrèze – Tulle l’y oblige ! –, mais nombre d’autres départements excentrés vont être les victimes – pour ne pas dire les sacrifiés – de cette réforme.
Vous n’apportez, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, aucune réponse à nos questions, à nos inquiétudes : vous traitez le besoin de proximité par l’éloignement, la sous-représentation et la marginalisation définitive. Créer de grandes régions en supprimant l’échelon de proximité dans les zones rurales est une des pires incohérences de ce projet.
Oui, notre société change et les évolutions sont telles que l’on ne peut imposer la même organisation à tous les territoires. À quoi sert, en effet, un conseil départemental à Paris, si ce n’est à cumuler les indemnités ?