Je souhaite que la réforme des collectivités territoriales soit guidée non pas par l’Assemblée nationale, mais par le Sénat. Si aucun texte ne sortait de nos délibérations d’ici à demain, à après-demain ou dans les jours suivants, cela constituerait un échec collectif vis-à-vis de cette réforme et une remise en cause profonde de la légitimité de la Haute Assemblée.
Mes chers collègues, le Sénat ne peut pas passer son tour sur la réforme territoriale. Nous devons prendre nos responsabilités, nous devons être dans le mouvement, à la hauteur des enjeux des territoires.
Je le disais tout à l'heure : nous ne nous divisons pas entre ceux qui ont raison sur un sujet ou sur un autre et ceux qui ont tort, ou entre ceux qui défendent la France et ceux qui ne la défendent pas.