Nous voulons lancer un appel fort, s’inscrivant dans une perspective purement politique. Je l’assume totalement ! On ne peut accepter qu’un département soit représenté par un seul conseiller régional !
J’ai longuement évoqué ces questions avec le président Bel, qui est un acteur de la ruralité. Il considère lui aussi que, au rythme où vont les choses, la France ne sera bientôt plus qu’urbaine et métropolitaine. Certains s’en réjouiront, mais la ruralité, c’est notre ADN, notre patrimoine, notre culture, notre histoire, qu’il faut défendre !
Aussi prenons-nous nos responsabilités. Je retire l’amendement n° 132, tendant à fixer à deux sièges la représentation minimale des départements au conseil régional. C’était pourtant sans doute la proposition la plus acceptable par le Conseil constitutionnel, mais qu’importe, au point où nous en sommes ! Nous débattons d’amendements se référant à une carte régionale qui n’existe plus, nous avons échoué à en établir une. Eh bien, continuons, faisons de la politique ! La ruralité existe. Nous verrons bien quel sera en définitive le seuil de représentation minimale des territoires ruraux !