Le travail de cartographie de l'IGN, spécialiste de la représentation et de la vulgarisation, se situe bien sûr en aval de celui dont il vient d'être question. Nous transformons les données techniques en un produit qui puisse être montré dans une réunion publique. Cela n'est pas sans difficultés : le nombre de données pose des problèmes de représentativité ; certes les carrés de 8 kilomètres sur 8 rendent bien sur une carte au cent-millième ou au deux-cent-millième. Mais la représentation des incertitudes est difficile : comment faire comprendre qu'il ne faut pas prendre toutes les données représentées pour des vérités intangibles ? C'est déjà le cas pour la météo ; ce le sera davantage si nous devons traiter des effets physiques du climat. Néanmoins, nous avons déjà dans le passé cartographié des sujets plus incertains.
Lorsque nous avons vu la masse de données produites par le travail considérable de nos collègues, nous avons pragmatiquement décidé de bâtir un prototype qui puisse servir de base de travail avec Météo France - il faut bien sûr que tout cela soit mis en commun avec un accès unique. Nous venons d'en sortir la version zéro.