En application de l'article 13 de la Constitution, nous entendons M. Augustin de Romanet de Beaune, candidat proposé aux fonctions de président-directeur général de la société Aéroports de Paris (ADP). Cette nomination ne peut intervenir qu'après son audition par les commissions compétentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, laquelle est suivie d'un vote. L'Assemblée nationale tenant la sienne juste après la nôtre, le dépouillement du scrutin, qui doit être simultané, aura lieu en fin d'après-midi. Il ne pourrait être procédé à la nomination de M. de Romanet si l'addition des votes négatifs de chaque commission représenterait au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés dans les deux commissions.
Monsieur de Romanet, le Président de la République a proposé de vous reconduire à la tête d'ADP que vous dirigez depuis le 28 novembre 2012. La durée de votre premier mandat étant liée à celle qui restait du mandat de votre prédécesseur, nous devons vous auditionner une deuxième fois. Ce sera l'occasion de dresser un bilan et de tracer des perspectives. Vous nous aviez dit vos ambitions à l'égard des clients, de l'environnement, des collaborateurs et des actionnaires d'ADP. Comment avez-vous progressé dans ces domaines ? Qu'en est-il de votre stratégie de développement international ? Comment le projet de liaison Charles de Gaulle Express avance-t-il, et comment s'insère-t-il dans le Grand Paris ? Quelles sont vos relations avec l'État actionnaire et les collectivités partenaires ? Nos premiers échanges, qui avaient eu lieu peu après votre prise de fonctions, avaient été très constructifs ; nul doute que votre propos suscitera des interrogations de mes collègues.