Toutefois, non loin dans le texte constitutionnel, se trouve l’article 72-4, qui permet aux électeurs d’une collectivité d’outre-mer de se prononcer sur toute question relative à son organisation, ses compétences et son régime législatif.
Mes chers collègues, depuis hier, je vous ai tous écoutés. Il est vrai que nous parlons des délimitations de régions. Néanmoins, dans le cours du débat, vous avez tous évoqué non pas les délimitations en elles-mêmes, mais leurs conséquences, c'est-à-dire les nouvelles collectivités territoriales que nous allons ainsi créer.
Or que nous demande M. Gillot ? Il sollicite l’autorisation, sur un même territoire, de fusionner deux collectivités pour en faire une seule. Autrement dit, il s’agit de simplifier l’organisation administrative et politique d’un territoire parfaitement délimité, ce qui est le cœur même du débat d’aujourd'hui ! De surcroît, il ajoute une clause supplémentaire, à savoir que cette fusion se fera avec l’accord de la population. C'est le Parlement qui autorise, mais c’est la population qui décide.
Je vous rappelle que nous, parlementaires, avons autorisé la Martinique et la Guyane à procéder ainsi.