Comme vous avez pu le voir, sur ce texte, le groupe UDI-UC n’a pas souhaité rester sur un échec, même s’il n’a pas apprécié la méthode qui a été suivie.
Nous étions tout à fait favorables à un acte III de la décentralisation, mais pas à la division des problématiques qui a résulté de l’appréciation de cette décentralisation.
Délimiter les régions sans connaître les compétences et les moyens qui leur seront dévolus était un exercice impossible ; je l’ai dit : on nous demandait de tailler un costume sans connaître la taille ni le poids du client. Aussi, une dizaine de membres de mon groupe n’ont pas franchi l’obstacle.
En revanche, une grande majorité des membres du groupe UDI-UC ont souhaité apporter une solution positive et ont cherché surtout à écouter la voix des territoires. C’est ce qui les a amenés à défendre une Alsace qui avait déjà construit un projet ou à s’opposer à ce que le Languedoc-Roussillon soit rapproché de Midi-Pyrénées, alors que la région Languedoc-Roussillon s’était largement opposée à cette réunion.
Nous avons aussi essayé de permettre des retouches faciles par un droit d’option qui a été introduit par le Sénat et que nous avons amélioré à la suite des dispositions plus restrictives adoptées par l’Assemblée nationale. Nous avons aussi souhaité que les territoires ruraux soient mieux représentés.
Ces dispositions, qui ont sensiblement amélioré le projet de loi, ont reçu une large approbation des sénateurs UDI-UC, qui voteront donc ce texte.