Votre parcours est remarquable, et vous avez piloté des missions sur des questions très spécifiques. Mais la rénovation urbaine exige une gestion continue de problèmes culturels, sociaux, urbains, économiques... Quelle méthode de gouvernance comptez-vous adopter pour relever des défis aussi complexes ?
Vous ne vous êtes pas souvent immergé dans la vie de ces quartiers... Les populations y sont fragilisées. Comment comptez-vous renforcer leur participation aux projets de rénovation ?
Les projets de renouvellement urbain sont censés décliner le contenu des contrats de ville : comment assurer concrètement la cohérence entre ces projets et les stratégies des acteurs de la cohésion sociale ?
Les élus locaux sont très investis dans le renouvellement urbain - qui, d'ailleurs, coûte cher. Ils s'inquiètent que les projets touchent à leur fin, ou que la pérennisation des investissements de l'Anru ne soit pas assurée. Quels moyens comptez-vous utiliser pour inscrire les projets de renouvellement dans la durée ? Il en existe un certain nombre, comme la gestion urbaine de proximité, ou la médiation sociale.
Le portage financier de certains projets ambitieux soulève des inquiétudes, dans un contexte de raréfaction de l'argent public. La complexité des dossiers de demande de subvention s'accroît. Les délais de paiement sont trop longs. Sur tous ces points, que faire ?
Personne ne remet en cause la légitimité et la pertinence de l'action de l'Anru. Mais elle a l'image d'une structure centralisée et technocratique, souvent déconnectée de la réalité locale. Que feriez-vous pour améliorer ses interventions, afin qu'elle soit clairement identifiée comme partenaire et acteur des projets de territoires ?