Intervention de Yvon Collin

Réunion du 6 novembre 2014 à 9h30
Programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 — Discussion en procédure accélérée d'un projet de loi dans le texte de la commission

Photo de Yvon CollinYvon Collin :

Le fait est que, malheureusement, il nous faudra encore compter avec un environnement économique dégradé : les tensions qui ont parcouru les marchés au cours des dernières semaines et l’accentuation du risque de déflation sapent la confiance, malgré l’intervention de la BCE.

Le ralentissement, qui est mondial, fragilise sans cesse nos prévisions de croissance. Oui, mes chers collègues, on peut discuter longtemps des hypothèses de croissance retenues dans le projet de loi de programmation ; c’est un débat que nous avons toujours eu, quelles que soient les majorités. Et le constat est toujours le même : un excès d’optimisme.

Dans ces conditions, il nous reste deux leviers pour tenter de maintenir le cap.

À défaut de pouvoir baisser drastiquement les dépenses publiques, il faut s’intéresser davantage à leur efficacité. L’évaluation des politiques publiques, posée à l’article 24 de la Constitution depuis 2008, doit être encore plus systématique, et plus offensive.

Il convient aussi de rechercher plus d’efficacité au sein des structures étatiques, même s'il serait très difficile d’en mesurer le poids en termes de PIB.

Dans cet esprit de rationalisation de la dépense publique, j’approuve donc certains des amendements adoptés par la commission des finances, en particulier au titre II. Je pense notamment à la durée limitée des niches fiscales et sociales nouvellement créées ou encore au renforcement de l’information du Parlement sur les opérateurs de l’État.

Enfin, ce sont naturellement les grandes réformes de structure…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion