Que l’on me permette tout d’abord de remercier l’ensemble des orateurs pour la qualité de leurs interventions.
Je voudrais dire, avec beaucoup de simplicité, que réduire le déficit, ce n’est pas renoncer à nos priorités, cela n’interdit pas de faire des choix ! J’ai entendu certains orateurs nous reprocher de ne pas en faire. C’est faux ! Nous faisons le choix de continuer à financer nos priorités – l’école, la justice, la jeunesse, la lutte contre les inégalités –, en réalisant des économies sur les autres dépenses publiques !
Michèle André et Jean Germain ont utilement rappelé les orientations retenues dans ce projet de loi et la cohérence de celui-ci. Je les remercie, au nom du Gouvernement, de leur soutien.
Je souhaiterais répondre précisément aux orateurs ayant émis des réserves sur la programmation proposée par le Gouvernement.
Il a été dit que nous ne réalisions pas d’économies, que la dépense continuait de progresser. Effectivement, la dépense publique est en augmentation ; c’est heureux, car sa diminution en valeur signifierait une réduction des pensions, une baisse du traitement des fonctionnaires, ou encore la suppression des mécanismes de redistribution : autant d’évolutions dont, pour notre part, nous ne voulons pas !
Toutefois, si la dépense publique continue de croître, c’est de façon beaucoup plus lente qu’auparavant, car nous entendons gérer l’argent public avec sérieux.
Ainsi, entre 2002 et 2012, monsieur le rapporteur général, la dépense publique a augmenté, en moyenne, de 32 milliards d’euros chaque année.