Il s’agit toujours de la mise en réserve des crédits de l’État et des dépenses d’assurance maladie.
Monsieur le secrétaire d’État, je suis d’accord avec vous, cet outil a fait ses preuves et s’avère nécessaire dans la gestion des finances publiques, mais je considère que limiter sa part à 5 % est suffisant. En effet, si l’on considère que l’on peut aller jusqu’à 8 %, cela me semble signifier que l’on peut réduire les dépenses de chaque mission de 3 %, donc économiser ces 3 %.
Au demeurant, nous pourrions aller encore plus loin en anticipant un peu mieux et en établissant des prévisions plus fiables. En effet, quand on étudie les missions, on se rend compte que de nombreux postes sont soit sous-évalués, soit évalués de façon un peu large. Nous pourrions faire des économies sur certains postes. Les montants ne sont peut-être pas très importants, mais il n’en reste pas moins qu’il y a sans doute là des gisements d’économies.
S’agissant des opérations extérieures, on s’aperçoit chaque année qu’elles sont assez nombreuses et qu’il faut systématiquement puiser dans la réserve. En tout cas, c’est ce qui s’est produit ces deux ou trois dernières années.
En résumé, une réserve de 5 %, qui est d’ailleurs la norme dans de nombreux secteurs, notamment les entreprises privées, me semble suffisante.