Monsieur le secrétaire d’État, votre argumentaire est cohérent, logique et se tient ! Nos finances publiques connaissent effectivement une période un peu difficile actuellement, tout le monde en convient et je l’ai moi-même souligné tout à l’heure.
Cette situation peut expliquer que le montant de l’enveloppe se limite à 592 millions d’euros. Mais le compte n’y est pas par rapport au premier appel à projets : l’État a apporté 810 millions d’euros alors qu’un nombre inférieur d’autorités organisatrices avaient présenté des projets concernant moins de lignes !
Cela étant, je vous remercie d’avoir ouvert la porte à un troisième appel à projets, destiné aux collectivités locales dont le dossier n’aurait pas été retenu dans le cadre du deuxième. J’y vois la volonté de l’État d’assumer la continuité de son effort d’accompagnement des collectivités locales. Celles-ci souhaitaient connaître les orientations de la politique du Gouvernement, vous venez de leur répondre ce soir. Cette réponse permettra aux uns et aux autres de réaliser des transports en commun en site propre.