Prenons un exemple que je connais bien. Certaines chambres d’agriculture siègent aujourd’hui dans des bâtiments de type Pailleron. Des investissements très lourds sont nécessaires : on ne peut pas comme ça, du jour au lendemain, refaire un bâtiment sans faire des économies, sans s’atteler à renforcer la capacité d’investissement de la chambre. Il n’y a pas d’effet d’aubaine !
La prise en compte de l’ensemble de l’année 2014 est absolument nécessaire. On ne peut pas ôter aux membres d’une chambre tout ce qu’ils ont réalisé grâce aux fruits du travail des agriculteurs et des salariés pour le département, car c’est mettre en péril le devenir de la structure.
J’irais plus loin. Nous avons une ambition commune, et ce point a été évoqué avec le ministre de l’agriculture. Les chambres d’agriculture sont devant un défi, le ministre ayant fixé comme objectif 50 % des exploitations qualifiées en agroécologie à l’horizon 2020. Nous allons examiner le dossier de la transition énergétique. Là encore, les chambres d’agriculture vont devoir s’y investir.
Si on décapite la situation financière des chambres d’agriculture alors qu’elles doivent également faire face aux nécessités de mise aux normes en matière d’accueil du personnel et du public, elles ne pourront pas faire les investissements correspondants.
Il n’y a donc aucun effet d’aubaine. C’est le bon sens, tout simplement le bon sens paysan !