Je suis dans le même état d’esprit. Il ne s’agit pas d’exclure le désendettement du prélèvement pour permettre aux chambres d’agriculture d’échapper à une contribution ou une mutualisation nationales, comme l’a expliqué M. le secrétaire d’État en prenant l’exemple de la CCI. C’est simplement une question de bonne gestion.
Je souhaiterais tout de même que, dans cet hémicycle, on respecte aussi celles et ceux qui, au quotidien, acceptent, au travers de l’imposition, de participer au développement économique et, en l’occurrence, au développement économique agricole, d’une manière respectueuse, parce que ce sont des femmes et des hommes qui sont élus. Si j’évoque ce point à cet instant, c’est parce que, mais vous le savez tous, mes chers collègues, dans tous nos départements, en fonction des réalités de nos territoires, les niveaux de contribution des uns et des autres sont très différents.
Pour prendre l’exemple de ma région, que le secrétaire d’État M. Eckert connaît très bien, la contribution s’élève, dans certains départements, à 6 euros par hectare, contre 4 dans d’autres.