À mon sens, il y a une très grande urgence à arrêter une solution efficace pour résorber l’énorme dette de RFF, et ce pour deux raisons principales.
D’une part, RFF a de plus en plus de mal à refinancer, à échéances régulières, sa dette auprès des marchés financiers, alors même que les taux d’intérêt sont relativement bas. Comme je l’ai indiqué précédemment, qu’en sera-t-il si les taux d’intérêt remontent ?
D’autre part, le risque existe que, sur proposition d’Eurostat, structure équivalente à l’INSEE au niveau de l’Union européenne, la Commission européenne intègre le déficit de RFF dans celui des administrations publiques, avec, pour conséquence, d’alourdir encore le déficit budgétaire.