La baisse des dotations ne peut être la seule réponse de l’État à l’inquiétude croissante et légitime des élus locaux.
Comme l’écrivait une des personnalités entendue par la commission, nous devons tracer une route sans sous-estimer les obstacles juridiques et financiers. Rappelant que la réforme de 1982 a mis trente ans à être pleinement appliquée et que celle de 2004 s’achève à peine, notre ancien collègue Yves Krattinger exprimait la crainte suivante : « Vouloir aller trop vite, c’est prendre le risque de bloquer la machine et de perturber l’activité des collectivités locales ». Cette réflexion mérite d’être méditée. Avant de tout casser, peut-être faut-il progresser dans la sagesse habituelle du Sénat !