Intervention de Daniel Reiner

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 23 octobre 2012 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2013 — Audition de M. Jean-Baptiste Mattéi directeur général de la mondialisation du développement et des partenariats dgm au ministère des affaires étrangères

Photo de Daniel ReinerDaniel Reiner, président :

Je me fais l'interprète des rapporteurs du programme 185. Avec la baisse des crédits au réseau et à l'opérateur culturel, peut-on raisonnablement compter sur des cofinancements alors que les entreprises françaises réduisent leurs dépenses de communication et de mécénat pour palier ces réductions de crédits ? Ont-ils un fonds de roulement suffisant ?

Sur l'expérimentation du rattachement du réseau culturel à l'Institut Français : une expérimentation est en cours dans 12 postes. Avez-vous estimé un surcoût qui serait la conséquence du rattachement des personnels fonctionnaires à l'Institut alors que ceux-ci restent actuellement, même dans les postes soumis à expérimentation, dans les cadres du ministère ?

L'AEFE et le réseau disposent-ils de fonds de roulement et de capacité d'avances de l'agence France-Trésor suffisants pour faire face à la fois aux besoins de sécurisation de certains immeubles, je pense à la zone du Sahel ou du Maghreb, aux besoins de rénovation et de mises aux normes des immeubles mis à disposition ? Un assouplissement du système d'avances est-il envisagé ?

Quelle cohérence y a-t-il entre une politique qui limite la contribution publique au développement du réseau et repose sur l'augmentation des frais de scolarité d'une part, et une politique de développement des aides à l'accès au réseau par l'attribution de bourses, d'autre part. Le réseau d'enseignement est-il victime de son succès ? Faut-il limiter son développement, fermer des établissements, hiérarchiser des priorités ?

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