Pouvez-vous nous faire un point sur la situation des lanceurs. Nous connaissons l'importance des développements de la fusée Ariane pour la dissuasion française. Où en sommes-nous : Ariane V ME, Ariane VI ? Pourriez-vous éclairer notre compréhension du sujet ? Toujours dans le domaine des lanceurs, y-a-t-il - à votre connaissance - des projets de coopération en matière d'intercepteurs balistiques entre Raytheon - qui fabrique le célèbre missile SM3 - et Astrium qui a travaillé sur un projet d'intercepteur exo-atmosphérique : l'Exoguard ?
En matière de satellites, où en est la coopération industrielle avec nos amis italiens et nos amis allemands ? Pourriez-vous nous faire un point de situation sur ce sujet ?
Sur la dissuasion, quel est l'état d'avancement du programme EPURE et celui du laser mégajoule ?
En matière de drones, nous avons appris qu'un drone autrichien à voilure tournante du fabriquant SCHIEBEL était en démonstration sur le patrouilleur « l'Adroit » mis à disposition de la marine par DNCS. Est-ce que ce drone maritime a été mis à disposition par le constructeur ou bien financé par la DGA ? Comment se passent les essais - le drone donne-t-il satisfaction ?
En matière d'UCAV, je souhaiterai que vous précisiez l'articulation entre le démonstrateur NEURON et le démonstrateur DEMON. Pouvez vous confirmez le fait que dans les deux il n'y ait absolument aucune participation de l'industriel au financement du programme ? Par ailleurs, si tout va bien nous aurons un démonstrateur en 2020, ce qui veut dire qu'on commencera à équiper les forces en 2025 et qu'on finira de les équiper - si on le fait au même rythme que le Rafale - en 2050. Comment réduire la rigidité des programmes d'armement ?
S'agissant des drones tactiques, le ministre a dit qu'il avait lancé un programme d'études de faisabilité du drone watchkeeper fabriqué par Thales UK. Dans cette affaire de drones tactiques, alors qu'il existe un autre fabriquant de drones en France, Sagem avec le patroller, pourquoi l'Etat ne lance-t-il pas un appel d'offres ?
Enfin, je suis toujours effaré de voir l'importance croissante des coûts de maintien en conditions opérationnelles MCO. Comment pourrait-on faire en sorte de les réduire dès la conception des programmes d'armement ?