oui. Si nous sommes en mesure d'accepter le premier, nous serons en mesure d'accepter les deux autres. Le problème n'est pas là.
Sur les moyens de la DGA qui augmentent, c'est effectivement dû aux investissements nécessaires dans les centres d'essais. Par exemple, pour les essais de missiles, il s'agit de renouveler des moyens de trajectographie très vieux et dont nous aurons besoins pour des essais à mener dans les années à venir. Par ailleurs, les crédits de la DGA comprennent également, pour une part significative, le fonds de pension pour les ouvriers d'Etat dont les crédits qui lui sont alloués augmentent.
S'agissant des frégates, effectivement les mats à antenne plate constituent un must, qui accroît grandement la furtivité des frégates. Mais ce qui est prévu est cohérent avec le système d'armes des frégates. Nous pourrions avoir des frégates plus furtives, mais ce qui compte c'est d'avoir un nombre suffisant de coques à la mer. On pourra envisager ces technologies pour les futures rénovations des frégates, si les budgets le permettent le moment venu.
Comment réduire la rigidité des programmes d'armement ? C'est difficile. Commander la série sur une période de temps courte, c'est mieux. Mais nous n'avons pas pu le faire partout. Ce qu'il faut c'est intégrer les progrès des équipements de façon incrémentale, ce qui n'est pas très facile car cela suppose d'avoir une bonne visibilité sur l'évolution des différents systèmes et sous-systèmes.
Pour ce qui est de l'externalisation de certaines fonctions de surveillance côtière, personnellement je ne suis pas contre. Le problème c'est la maîtrise des délais de contractualisation.
Pour ce qui est de la réduction des commandes d'équipement soyez assurés que nous ferons le travail d'évaluation des impacts sur l'emploi, secteur par secteur. Nous avons aussi à partager ces analyses avec l'EMA.
Enfin, pour ce qui est de l'ANL, je sais que notre ministre de la défense a très récemment rencontré son homologue anglais, lors de l'exercice Corsica Lion. Je ne peux en dire plus à ce stade.