Je partage une grande partie des propos que viennent de tenir les deux intervenants. Je relève toutefois l'évolution de la position chinoise. J'assiste aux réunions internationales depuis celle de Johannesburg, en 2002, à laquelle la Chine ne participait pas. Sans doute ce pays posera-t-il quelques problèmes diplomatiques, mais il existe des personnes pour les résoudre.
Le rapport que vous présentez au ministre des affaires étrangères constitue un cheminement intellectuel très intéressant, mais il ne faut pas se faire d'illusion : il ne trouvera son aboutissement que dans des pays fédéraux. En effet, nous n'avons pas autorité, comme les Etats-Unis, pour représenter la France à l'extérieur. Il faudra voir comment concilier les choses lors des négociations internationales, même si celles-ci ont progressivement associé un grand nombre d'ONG, dont on ne connaît pas toujours la représentativité.
Je ne savais pas que le Sénat avait été invité à la Conférence de Varsovie. J'en étais resté au groupe de travail que nous avions constitué, il y a deux ans, sur les négociations internationales sur le climat. A ma connaissance, ce groupe n'a pas été dissous, mais il ne s'est pas non plus réuni pour préparer Varsovie.