Le présent amendement vise à cibler le droit au répit pour les proches aidants qui assurent une aide ou une présence indispensable au soutien à domicile des bénéficiaires de l’APA. La création de ce droit au répit dans le cadre de la réforme de l’APA représente, comme vous l’avez remarqué, mesdames, messieurs les sénateurs, une avancée majeure de ce projet de loi et marque pour le Gouvernement la reconnaissance de l’implication essentielle des aidants.
Il est toutefois légitime de réserver ce droit nouveau aux aidants dont l’aide ou la présence sont indispensables au soutien à domicile de leurs proches, c’est-à-dire ceux qui ne peuvent être remplacés par d’autres aidants ou qui ne peuvent s’absenter sans confier le soin de leurs proches à des services, des établissements ou des professionnels.