Cet amendement vise à créer un congé ouvert à tout salarié proche aidant d’une personne âgée en perte d’autonomie en cas de dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée ou d’une situation de crise nécessitant une action immédiate du proche aidant.
En effet, dans les situations de crise, c’est non pas d’un congé planifié dont l’aidant a besoin, mais d’une souplesse organisationnelle, souvent immédiate, ce que le congé que nous proposons rendrait possible. En outre, ce dispositif permettrait de limiter les appels aux pompiers et d’éviter les passages aux urgences ou les hospitalisations inutiles.
La durée de ce congé exceptionnel, fractionnable, pourrait être fixée à cinq jours au maximum, afin d’offrir au salarié proche aidant une souplesse supplémentaire en termes de disponibilité.
Il s’agirait, là encore, d’un congé non rémunéré qui serait toutefois assimilé à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que de l’ensemble des autres droits.