Des propositions ont été faites, certains veulent avancer. Nous ne pouvons, ce soir, en rester au statu quo sur la question de la responsabilisation du client.
Des arguments parfois contradictoires ont été invoqués par les opposants à la pénalisation du client, mais je constate que nous sommes tous d’accord pour favoriser la prévention, offrir un accompagnement social et sanitaire aux personnes prostituées et prévoir un dispositif de sortie de la prostitution sur la base du volontariat. En effet, il s’agit de femmes –majoritairement – et d’hommes brisés.
Nous ne sommes plus dans les années quatre-vingt : aujourd’hui, en France, 97 % des personnes prostituées viennent de l’étranger et travaillent pour des réseaux.