Comme je l’ai déjà indiqué, aujourd’hui, 97 % des personnes prostituées sont sous la coupe de réseaux pratiquant la traite d’êtres humains, ce qui emporte des conséquences extrêmement lourdes pour leur santé physique et psychologique.
Cet amendement représente certes une légère avancée, mais il n’est pas satisfaisant au regard de l’objectif visé, à savoir nous donner tous les moyens de lutter efficacement contre les réseaux de prostitution.
Je ne suis pas non plus convaincue qu’il envoie un message suffisamment clair. L’achat d’un acte sexuel doit être clairement dénoncé comme une violence. Il contribue en outre à alimenter les réseaux.
En conclusion, le Gouvernement s’en remet à la sagesse de la Haute Assemblée sur l’amendement n° 31 rectifié bis. Par ailleurs, j’émets un avis favorable sur la demande de priorité.