Monsieur le rapporteur, je serai très heureux de vous recevoir, en Corrèze, dans un lieu hyper-rural, pour vous montrer de quoi il retourne. Il s’agit de zones enclavées qui connaissent une forte baisse de leur population, notamment de leur population agricole. Il est très difficile d’y implanter des activités, qu’il s’agisse d’artisanat ou de commerces, parce que ces zones ne reçoivent aucune aide : elles subissent même une double peine, puisqu’elles sont enclavées et que les aides de la région et de l’Union européenne sont dirigées prioritairement vers les zones situées le long des autoroutes ou autour des villes.
Si l’on veut ne plus aménager le territoire, si l’on veut « déménager le territoire », continuons ainsi…
Je ne suis pas du tout opposé au fait que la région détienne de compétences économiques.