Je m’associe aux collègues qui ont souligné cet après-midi que les problèmes de la Nouvelle-Calédonie sont non pas seulement institutionnels et politiques, même si cette dimension revêt une grande importance, mais également économiques et sociaux. La question du pouvoir d’achat, donc des prix à la consommation, fait à l’évidence partie des préoccupations dont il faut nous saisir.
Il est tout de même assez regrettable que la possibilité d’instituer une autorité de la concurrence n’ait pas été assortie des procédures et des règles juridiques de nature à permettre à cette instance de voir le jour, afin que nous puissions lutter contre la vie chère dans des conditions efficaces.
Les débats de la commission des lois ont porté essentiellement sur des questions de procédure et non pas sur le fond. En effet, j’ai senti une parfaite unanimité des membres de la commission des lois pour estimer qu’il s’agit là d’un problème essentiel.