Faute de critères de définition, il est très difficile de diagnostiquer une personne électro-sensible. Lors des expérimentations menées à Lyon et en Indre-et-Loire, la CNIL, omniprésente, avait repris toutes les objections formulées par ceux qui redoutaient que le compteur Linky ne permette une surveillance des individus. Elle a ensuite publié un pacte de conformité pour définir les bonnes pratiques en la matière. À l'époque, on n'avait fait aucune observation sur l'aspect sanitaire du dispositif. D'où, sans doute, l'activisme - un peu pesant - de ceux qui se mobilisent aujourd'hui en nous inondant de mails et de SMS.